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Samedi 14 mars 6 14 /03 /Mars 17:59
Avant de commencer à vous raconter mon histoire , en voici une autre ... qui j'espère vous plaira.... la toute première de ce genre que j'ai écrit il y a quelques années....


Par cette nuit de début d’été, je décidais d’aller rejoindre le monde des ténèbres dans le cimetière non loin de chez moi.

                                   Je passais sans encombre les hautes grilles grâce au passe fourni par mon amie, la fille du gardien.

                                   Je m’efforçais d’être la plus silencieuse possible afin de ne pas me faire repérer en passant devant sa loge.

                                   Je m’enfonçais à pas feutrés dans les fins fonds du cimetière, en un endroit reculé d’où je me savais invisible pour le promeneur égaré qui se serait malencontreusement arrêter devant les grilles.

                                   Plus je m’avançais, plus je me sentais revivre, je ressentais la présence éthérée de tous les défunts : ils me souhaitaient la bienvenue. J’étais enfin chez moi.

 

                                   La lune presque pleine baignait  les sépultures de  sa lumière blafarde, rendant ce lieu encore un peu plus magique.

                                   C’était la nuit la plus courte, hélas, de l’année, mais aussi à cause du solstice, une de celles où la limite entre notre monde et celui des ténèbres était infime. J’espérais donc une improbable rencontre avec une créature de l’ombre, mais en sachant que je ne méritais sûrement pas qu’elle me fasse l’honneur de se matérialiser devant mes yeux.

 

                                   Je continuais mon errance parmi les tombes, respirant à pleins poumons cette odeur spéciale qu’on ne trouvait qu’ici, les nuits comme celle-ci. Quand soudain, un monument attira mon attention. Il était immense, plus de deux mètres de haut. Il paraissait un des plus anciens du cimetière, pourtant j’étais sure que c’était la première fois que je le voyais. Il s’imposait à tous les autres. Il s’en dégageait une sorte de majesté sombre et lugubre, renforcée encore par la lumière blafarde de la lune. Je me sentais inexorablement attirée vers lui. Je ressentais aussi de l’angoisse et de  la peur mais je ne pouvais m’empêcher de m’en approcher. Et ce faisant, je sentais tous mes sens s’éveiller, un peu comme si mon inconscient voulait me prévenir. Mais de quoi ? Cela je n’en savais rien.

 

                                   J’étais maintenant tout proche de lui, je pouvais distinguer la croix sculptée sur la stèle. Elle était inversée ! Ce qui au lieu de me faire fuir, me fit m’approcher encore. Je tendis la main et touchais  la pierre glacée. J’aurais voulu déchiffrer les inscriptions mais elles étaient trop anciennes et effacées par l’usure des années. Je me demandais qui pouvait bien reposer là ?

 

Crois-tu qu’on puisse trouver le repos en enfer, ma belle ?

 

Ces mots avaient été prononcés par une voix masculine,

douce, suave et sensuelle. Et la personne à qui elle appartenait devait se trouver derrière moi, à quelques centimètres et avait susurré ces paroles dans le creux de mon oreille. Pourtant, je n’avais pas entendu le moindre bruit de pas faire crisser les cailloux qui recouvraient l’allée. Je sentais sa présence derrière moi, si proche que j’hésitais à me retourner. Mais l’envie de voir celui à qui appartenait cette voix si troublante fut plus forte que toutes les hésitations. Je pivotais sur moi-même doucement jusqu’à me retrouver face à un homme au teint blafard, aux longs cheveux noirs et au visage fin. Ses vêtements étaient d’une autre époque : chemise blanche à jabot, pantalon sombre et cape noire. Il me fixait de ses yeux dorés dans lesquels se reflétait  la lune. Un sourire envoûtant se dessinait sur ses lèvres pâles et bleutées. J’étais fascinée, hypnotisée, déjà en son pouvoir. Je savais d’instinct qui il était. Je l’avais cherché, espéré toute ma vie durant. Et ce que je n’attendais plus était en train de se passer. Cela m’effrayait mais en même temps j’étais prête. J’allais être sa victime consentante, m’offrir à lui entièrement.

 

                                   Je plongeais mon regard dans ses yeux de braise à la fois maléfiques et divins. Je ne ressentais plus aucune peur, seulement une excitation qui montait de plus en plus à l’idée de l’ultime baiser qu’il allait me donner sans un instant.

 

                                   Il tendit sa main fine et longue vers mon visage. Ses doigts glacés effleurèrent ma joue, la caressèrent doucement. Je sentais mon pouls s’accélérer  à ce contact. Ma respiration devenait un peu plus haletante. Il fit glisser sa main jusque ma nuque et passa ses doigts dans mes cheveux. Sans qu’il eut besoin d’exercer la moindre pression, je lui offrit mon cou palpitant, quittant à regret ce regard qui m’enflammait et me mis à regarder le ciel aux milliers d’étoiles.

 

                                   Je le sentis se pencher vers moi, mais au lieu de sa morsure, ce fut ses lèvres glacées qui murmurèrent :

 

                                   « -Patience, ma douce, la nuit est encore jeune, profitons ensemble de cet instant, goûtons ensemble au plaisir de l’attente, de l’excitation qui monte…… »

 

                                   Ses paroles se terminèrent en un exquis et doux baiser.

 

                                   « -Que ta peau est fine et douce, je salive de la jouissance de te goûter tantôt…….. »

 

                                   Sa voix était pour moi l’aphrodisiaque le plus puissant, je n’étais plus que désir de la satisfaire. Sa main droite caressait ma nuque tandis que la gauche se posait dans le creux de mes reins pour m’attirer à lui et plaquer mon corps brûlant au sien. Il me tint serrée tout contre lui pendant quelques instants et enfin je sentis deux pontes fines sous ses lèvres  se poser délicatement à l’endroit précis ou palpitait  à tout va la veine gorgée de liquide pourpre.

 

                                   La morsure fut d’abord d’une douceur et d’une lenteur extrême, les pointes de ses canines acérées s’enfonçaient délicatement dans ma peau jusqu’à la traverser, puis elles s’engagèrent à travers la mince couche de chaire avant d’arriver enfin à la veine tant convoitée. Au fur et à mesure de cette progression,ses crocs devenaient de plus en plus larges et la douleurs qu’ils m’infligeaient de plus en plus forte, mais bizarrement elle était accompagnée d’un plaisir croissant. Le summum fut atteint au moment ou il transperça  enfin la fine gaine pour accéder enfin au nectar. Summum ? C’est pourtant ce qui m’avait semblé mais j’allais bientôt me rendre compte que j’en étais  encore bien loin.

 

                                   Il se mit à sucer, à aspirer avidement  cette eau de vie écarlate. Je sentais mon sang s’évacuer peu à peu de toutes les veines de mon corps. Et le plaisir ressentit quelques instants au part avant me paru bien infime à côté de l’extase qui se préparait : l’ultime jouissance, une petite mort avant la grande mort. Je la sentais monter du plus profond de moi, au fur et à mesure où il me vidait de mon sang, au fur et à mesure où il se gorgeait de ma vie. Je la sentais s’en aller de moi inexorablement pour redonner une chaleur éphémère à son corps. Il se repaissait de mon sang et je m’étiolais un peu plus à chaque seconde. Mes jambes ne me portèrent bientôt plus. Je m’abandonnais à son étreinte, attendant l’ultime moment, l’ultime plaisir….Mon corps fut bientôt parcouru de spasmes violents et  à la fois si bons, mais je n’avais, hélas, plus la force de crier mon plaisir. J’avais enfin atteint mon but : goûter à cette jouissance interdite, même si la ma mort en serait le prix.

 

                                   Soudain, au moment où le mince fil qui me retenais encore à la vie allait se rompre, il se retira de moi, me plongeant dans un désespoir total. Il m’allongea sur la pierre noire de sa tombe. J’étais suspendue entre le monde de la vie et celui de la mort.

 

                                   « -Je ne peux me résoudre à t’ôter la vie, ton sang est un liquide si exquis qu’il serait dommage que je ne puisse m’en abreuver qu’une unique fois. »

 

                                   Je réunis le peu de forces qu’il me restait pour ouvrir les yeux et le contempler de nouveau. Ses yeux étaient encore plus brillants, ses joues étaient maintenant légèrement moins pâles  et ses lèvres  étaient rouges de mon sang dont une fine rigole glissait le long de leur commissure. Ses crocs aussi avaient pris la teinte écarlate. C’était l’être le plus beau qui me fut donné de voir. Il approchait de la perfection. Son corps allongé contre le mien était maintenant délicieusement tiède. Ce fut alors qu’il me dit :

 

                                   « -Je vais te redonner un peu de la vie que je viens de te prendre … »

 

                                   Il approcha son visage du mien et posa ses lèvres sur les miennes qui étaient presque glacées maintenant. Ce fut un baiser doux, voluptueux et tendre, parfumé par le goût de mon propre sang. Puis sa bouche quitta la mienne pour descendre le long de mon menton et de ma gorge offerte. Il ne s’arrêta qu’à la naissance de mes seins et entrepris de déboutonner ma chemise. Quand ce fut fait, il l’écarta et je sentis l’air frais de la nuit effleurer mes seins aux tétons encore durcis par la divine excitation de tout à l’heure. Tandis qu’il en caressait un de sa main maintenant brûlante sur ma peau lacée, sa bouche alla se poser sur l’autre. Je m’attendais à une nouvelle morsure plus douloureuse encore, mais au lieu de cela, il se mit à me mordiller délicatement le téton. Ses crocs le titillaient divinement et l’excitation réapparut, encore un peu plus forte.

 

                                   Je ressentais l’air frais entrer dans mes poumons au fur et à mesure devenait haletante, mais je n’avais toujours pas assez de forces pour me permettre de faire le moindre  mouvement.

 

                                   Il resta quelques longues minutes à me mordiller le sein et à caresser et pincer l’autre de sa main experte. Puis il décida de continuer son voyage. Sa bouche descendit le long de mes côtes jusqu’au haut de mon ventre, pour enfin faire une halte à hauteur du nombril. Je senti alors sa langue sortir d’entre ses lèvres et tenter de pénétrer dans ce souvenir de la vie utérine. Devant l’impossibilité d’entrer, il se mit à le lécher avidement pendant que ses mains s’occupaient à enlever le bouton et ouvrir la fermeture de mon pantalon, et le faire glisser le long de mes hanches.

 

                                   Quand ce fut fait, il laissa mon nombril pour continuer son exploration et arriver à la dentelle noire de mon string sur lequel il déposait de petits baisers pimentés de discrets coups de langues. La dentelle déjà bien humide se trempa encore un peu plus. Et ce faisant, je sentais mes forces revenir petit à petit, j’arrivais maintenant à bouger mes doigts, mes mains et mes bras. Je les ramenais vers ma poitrine et me mis à me caresser.

 

                                   Ce fut le moment qu’il choisit pour déchiqueter mon string des ses crocs acérés, puis il  termina d’ôter mon pantalon. Il m’écarta ensuite les jambes et me contempla un instant d’un regard maléfique, empli de vice. J’adorais ce regard sur moi,le moment où j’avais regretté qu’il ne prenne ma vie était loin  maintenant et j’étais prête à me soumettre à lui de nouveau, mais cette fois-ci d’une façon totalement différente.

 

                                   Il posa ses mains sur mes entrejambes, et, tout en continuant à sourire approcha son visage de mon sexe. Sa langue se mit à  fureter dans mon intimité, à la recherche de mon petit bouton de rose gorgé de rosé brûlante.  Je n’eus pas besoin de le guider, il le trouva en quelques secondes, et, quand ce fut fait, je sentis ses mains glisser le long de mes cuisses pour aller écarter mes lèvres. Il commença alors un jeu où allait se mêler plaisir et douce torture. Il léchait doucement puis avidement en alternant d’exquis mordillements et des moment intenses de sucions. Mais, à chaque fois que le plaisir était sur le point de me submerger, à cet instant précis, il stoppait tout, me laissant tremblante, avide de cette jouissance et encore un peu plus excitée. Il laissait le temps à la pression de retomber avant de recommencer. Mon clito était gonflé, énorme, comme un pénis en érection sous l’effet de cette torture répétée. Il était presque prêt à exploser. Et je me rendis compte qu’à chaque fois qu’il s’arrêtait  juste avant l’orgasme, mon sang se régénérait dans mes veines et se remettait à circuler, me rendant un peu plus de vie. Mon corps redevenait tiède, puis chaud, puis brûlant. Je me sentis vivante comme jamais je n’aurais cru possible de l’être. Cette prise de conscience fut le moment  qu’il choisit pour me laisser accéder à l’extase du plaisir multiplié par mille du fait du jeu auquel il venait de se livrer. Je me laissais allée, submergée par ces ondes électriques sublimes qui me parcouraient le corps. Je jouis un long moment jusqu'à ce que cela se transforme en douleur tellement c’était puissant, et mes cris percèrent le silence de la nuit. Je me laissais aller à la fraîcheur de la pierre tombale, les yeux dans le ciel étoilé, le souffle court, le cœur battant la chamade, mais encore emplis de désir, du désir d’être sienne.

                                   Je m’appuyais sur mes coudes pour me redresser et le regarder. Il était toujours à genou entre mes jambes mais nu maintenant. Son corps blanc me semblait être presque translucide, d’une beauté irréelle. Ses cheveux couvraient par endroit ses épaules et allaient finir sur son torse imberbe. Tout en lui n’était que finesse et pourtant, il dégageait une telle force, une telle puissance ! Son membre, énorme et raide, me fascinait encore plus, mais il ne me laissa pas le loisir de le contempler plus longuement : il me fit me rallonger d’une douce pression de ses mains sur mes épaules et vint se coucher sur moi. Je le sentis commencer à me pénétrer doucement. Il s’immisçait peu à peu en moi. Oh, comme j’aimais ce premier contact avec ce pieux palpitant du sang dont je lui avais fait don un instant au part avant. Il se mit à osciller doucement en moi, d’avant en arrière, lentement. Je cambrais mes reins pour l’accompagner dans cette mouvance, mais, en ayant soin de le suivre et non de le devancer. Et ce faisant, je caressais son visage, ses épaules, son torse puis son dos et descendais encore plus bas  vers ses fesses. Il se mit alors à accélérer la cadence, d’abord imperceptiblement, puis de plus en plus, jusqu’à  m’asséner de vrais coups de butoir. Plus il devenait violent dans ses va et vient, plus je  me cambrais pour qu’il aille plus profond encore. Cette fois-ci quand il sentis que j’allais jouir, il ne s’arrêta  pas, mais intensifia encore le rythme. Mon  premier orgasme fut cosmique, j’enfonçais mes ongles dans la chair de son dos et ne pus encore une fois retenir  mes cris. Je laissais le plaisir m’envahir, me parcourir jusqu’au point de non retour, jusqu'à ce qu’il redescende aussi lentement qu’il était monté rapidement, laissant place à un désir encore plus puissant que le précédent.

 

                                   Il m’attrapa par les épaules et nous fit rouler l’un sur l’autre, de manière à ce que je me retrouve au-dessus de lui. Son pénis était toujours en moi et peut être encore plus dur. Mais maintenant, c’était moi qui dirigeais, qui le soumettais à mon bon vouloir. Les rôles étaient inversés. Je n’étais plus moi, je devenais Lillith revenue du pays de Nod  pour récolter la semence de ce seigneur de la nuit. J’étais la reine des succubes venu lui rendre le plaisir qu’il venait de me donner, le transporter, au-delà de toutes limites, dans un monde où il n’existait plus que le vice et la luxure. Je le chevauchais tel un sauvage étalon dressé  à mon bon vouloir. Je l’enserrais entre mes cuisses, son pieu me transperçant un peu plus profondément à chaque coup de reins que je donnais. Nous n’étions plus que quête du plaisir extrême, je le ramenais une deuxième fois dans le monde des vivants. Notre union ne devait plus s’arrêter. Nos deux corps baignés de sueur ne faisaient plus qu’un. Nous étions en train de  nous lier éternellement l’un à l’autre. Je ne voulais plus que cela s’arrête, je voulais que nous mourions ensemble de plaisir, là, au milieu du cimetière baigné de la lueur de la lune presque pleine, mais hélas, lui était déjà mort ! Alors je me contentais de l’amener à l’orgasme et de l’y accompagner.

 

                                   Cet instant fut le plus sublime, nos corps en parfaite osmose étaient arrivés  au moment ultime où une épilepsie synchrone nous foudroya sumultanement. Je sentis  son liquide brûlant gicler en moi au moment même  où tout mon être explosait littéralement de l’intérieur. Nous jouîmes  ensemble  pendant de longues minutes avant de s’écrouler l’un sur l’autre, épuisés, repus et heureux. Nous restâmes  allongés l’un contre l’autre sans bouger , jusqu’à ce que, sans que je m’en rende compte vraiment, je glissais vers  les  lumbes du sommeil…

 

 

                                   Les premières  maudites lueurs de l’aube vinrent  m’arracher à ce repos divin. J’ouvris les yeux. J’étais seule sur la pierre tombale, nue, enroulée dans une cape noire doublée de satin. Mon seigneur des enfers avait disparu. Je me levais, rassemblais mes vêtements éparpiller autour de la tombe et me rhabillais prestement, je ne pus remettre mon string : il n’en restait que des lambeaux. Je m’enroulais de nouveau dans la cape, elle avait encore son odeur : une odeur de sang et de mort. Je me dirigeais vers la sortie en passant ma main sur les deux traces de morsure où le sang avait séché.

 

 

                                   Je savais que rien ne serait jamais plus comme avant et qu’il me faudrait revenir souvent, la nuit, pour l’abreuver et le repaître de mon sang et puis nous unir, encore et encore, jusqu’à ce que, peut  être, une nuit, il fasse de moi sa compagne pour l’éternité.

 


Bloody

 

 

 

Par Bloody - Publié dans : textes... - Communauté : Maitre Gone
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Dimanche 6 septembre 7 06 /09 /Sep 00:33
Un jour en discutant le marquis m'a  demandé de lui écrire un texte dans lequel je mettrais tous mes fanstasmes, dans lequel je devais me lâcher totalement, je l'ai écrit et il l'a lu, il a émis ensuite le souhaite que je mette ce texte ici, c'est donc chose faite ce soir; en voici donc la première partie... A vous de me dire si vous désirez lire la suite...


La nuit  étend son manteau de ténèbres. Le manoir au bout de l’allée de chênes troue l’obscurité avec ses fenêtres illuminées de lueurs tremblotantes. Je suis presque arrivée, je gravis les marches du perron. Je suis devant la porte, ma main hésite à appuyer sur la sonnette. Pas le temps d’hésiter plus longtemps, un valet en habit rouge et noir m’ouvre et me fait entrer. Il ôte mon imper, dessous je porte une jupe noire faite de dentelles et de satin ainsi qu’un corset noir en satin lui aussi. Il ouvre une porte en bois précieux et me fait signe d’entrer.

 

La pièce est emplie de gens tous en habits sombres qui portent des masques. Certains discutent par petits groupes, d’autres jouent aux cartes, d’autres encore dansent. La pièce est magnifiquement décorée, les murs faits de bois et de tapisseries pourpres, des chandeliers sont disposés un peu partout et diffusent une lumière tremblante qui semble donner vie aux tentures noires qui obstruent les fenêtres.

 

Je reste près de l’entrée, le cherchant parmi cette foule. Je sens un regard posé sur moi. C’est lui, il est dans le fond de la pièce, assis  dans un fauteuil de velours rouge, les jambes croisées, vêtu d’une chemise d’une veste et d’un pantalon noir, il porte lui aussi un masque qui rend son regard encore plus bleu, plus profond, un regard qui se promène sur mon corps en le caressant. Il me fait signe de m’approcher, mon cœur bat à tout rompre, je m’exécute. Il me sourit, dans ses yeux dansent des flammes rouges.

 

Bienvenue ma belle, je t’attendais avec grande impatience, me dit-il de sa voix de velours.

Bonsoir Monsieur…dis- je, dans un souffle tellement il m’impressionne.

Il me tend un masque de velours noir.

mets- le, son port est de rigueur ce soir ma belle.

Je m’exécute de nouveau.

Parfait, tu es ravissante ce soir et ce loup complète divinement bien ta tenue.

 

Je lui souris. Je sens mon cœur qui bat dans tout mon corps quand il approche son visage et que ses lèvres effleurent les miennes. Je sens le désir de lui augmenter au creux de mon ventre. Un serveur nous tend un plateau avec des coupes de champagne, mon divin marquis en saisit deux et m’en offre une.

Asseyons- nous ma belle et dégustons ce doux breuvage.

Nous discutons un moment de choses et d’autres en sirotant nos verres, moi j’attends avec grande impatience la suite, mais je patiente, profitant de l’instant, les bulles me montant un peu à la tête.

Il est temps que la soirée commence véritablement, qu’en penses-tu ma belle?

J’acquiesce de la tête en murmurant : oui monsieur. Il se lève et me tends la main :

Viens, on nous attend ailleurs.

Nous traversons la pièce, personne ne semble faire attention à nous. Puis nous voici dans une antichambre relativement sombre. Je sens son souffle dans mon cou. Ses mains caressent le satin de mon corset et descendent le long de ma jupe.

il faut que je vérifie un petit détail, murmure-t-il au creux de mon oreille.

Il remonte alors un peu les dentelles de ma jupe, et sa main effleure ma jambe et continue à remonter sur ma cuisse. Cette caresse met tous mes sens en ébullition. Sa main poursuit son chemin jusque mon entrecuisse, deux doigts entrent dans l’humidité de mon intimité et effleurent mon bouton de rose, je  ne peux réprimer un soupir à ce contact.

Parfait, il ne reste plus qu’un détail encore…

Je sens qu’il relève mes cheveux, le cuir d’un collier vient enserrer doucement mon cou et à cet instant, je deviens une autre femme, celle qui est prête à tout pour leur plaisir à tous les deux. Juste avant d’ouvrir la porte qui mène à l’autre salle, il fait glisser ma jupe le long de mes jambes, je suis à présent uniquement vêtue de mon corset et d’une paire de bas résille noire. Il passe devant moi, m’embrasse voluptueusement et attache une laisse faite d’une chaine en acier à l’anneau de mon collier.

 

 

La porte s’ouvre sur un salon, plus petit que celui que nous venons de quitter. Des bougeoirs distillent là aussi une lumière feutrée. Il y a plusieurs fauteuils disposés en arc de cercle sur lesquels sont assis des hommes masqués, au centre une table basse avec plusieurs godes, et devant la table une liseuse de velours rouge sang. Je suis figée sur le pas de la porte, il tire sur la laisse pour me faire avancer et me place devant le sofa rouge, les hommes me détaillent des pieds à la tête, leur regard s’arrêtant sur mes rondeurs et mon sexe  imberbe. Cela m’excite et il le sait. Il me montre le canapé, et sa voix résonne :

assieds-toi, salope, écartent les cuisses, et montre leur comment une chienne en chaleur comme toi  se branle et se faire jouir.

 

Ses mots font grandir encore un peu plus le désir déjà présent en moi. Je m’installe sur le canapé et écartent les jambes. Je commence à caresser doucement mon entrecuisse. Je regarde les hommes devant moi, des lueurs perverses brillent dans leurs yeux fixés sur moi. Mes doigts se mettent à titiller mon bouton qui est de plus en plus enflé de désir, je gémis doucement. Mon maitre derrière m’intime l’ordre de garder les yeux ouverts. J’essaye d’obéir mais il m’arrive une fois ou deux de les fermer. Je me reprends bien vite. Je continue à me branler de plus en plus vite, je sens le plaisir qui monte du plus profond de moi. Certains hommes ont ouvert leur pantalon et ont sortir leur sexe raide et dur  et il se masturbe en me regardant, d’autres se contente de se caresser à travers le tissus du pantalon. Tous sont en érection, et c’est moi qui en suis la cause, cela m’excite de plus belle, je masturbe mon clito furieusement et je sens que l’orgasme est tout proche mais il faut qu’il me donne son approbation pour jouir. Je lui dis :

 

maitre, je vais jouir… maitre je peux ? S’il vous plait ?

vas-y catin jouis !

 

A ces mots le plaisir me submerge de part en part, violement, je gémis je crie devant eux, je me sens chienne et j’aime ça.

 

Mon maitre laisse un peu la tension retomber, il sait que je suis toujours autant excitée, les hommes ont à présent tous leur membre hors de leur pantalon et continuent à se masturber. Mon maitre m’ordonne alors d’aller chercher un gode sur la table et de me baiser pour eux. Je me lève et me saisis d’un. Je retourne sur le canapé et me l’enfonce bien profondément dans ma chatte dégoulinante de cyprine. Je le fais aller et venir, doucement d’abord puis de plus en plus rapidement, le plaisir est très vite là, je ne peux le contrôler. Mon maitre m’ordonne alors de continuer à me baiser jusqu'à  ce qu’ils aient tous éjaculé.  Et c’est avec un plaisir non dissimulé que je m’exécute. Bientôt je vois le liquide blanc jaillit d’un puis de deux sexe, puis de tous les autres, je jouis en même temps qu’eux, mes cris se mêlant à leurs gémissements. La voix de mon maitre claque à nouveau :

 

cela suffit salope, retire ce gode, repose le sur la table. Et ne te rassois pas !

 

Je suis donc debout devant eux, le souffle encore court  et j’attends ses ordres. Il me fait mettre de profil :

 

A genoux, putain…

 

Il se place devant moi, ouvre son pantalon et met son membre en érection devant mon visage et me dit :

 

suce moi catin, suce moi comme j’aime

 

Je prends ce pieux entre mes lèvres, joue avec ma langue doucement, je fais glisser mes lèvres sur toute sa longueur, j’aime ca j’ai envie de le sucer avidement mais il faut qu’il en exprime le désir. Il me laisse faire ainsi un moment et finit par me prendre la tête pour me faire accélérer le mouvement. Je vais de plus en plus vite, le prenant de plus en plus profondément dans ma bouche jusqu’à l’amener au point de non retour et que je sente le liquide amer couler avec délice au fond de ma gorge.  Puis je termine en le nettoyant avec ma langue.  Je tourne les yeux vers les hommes, ils sont presque tous de nouveau en érection et en train de se caresser.

 

- c’est bien ma catin, mais tu m’as désobéit tout à l’heure, tu as fermé les yeux tu vas donc prendre ta punition, mets toi à quatre pattes en montrant à ces messieurs tes jolies fesses de salope…

 

Je prends la position, il se met à coté de moi après avoir saisit une cravache. Le premier coup tombe, me meurtrissant les fesses. Je sens sa main qui me caresse, puis un deuxième coup, je crie, mais j’aime cette douleur. De plus, je sens les regards des autres sur mes fesses et cela me fait mouiller de plus belle, le mélange de caresse et de coups me rends complètement dingue. Mais bientôt mon maitre juge que la punition a assez duré et me fait me relever en tirant sur la laisse. Je me demande alors qu’elle va être la suite, mais il m’entraine vers la porte au fond de la salle et nous laissons  les hommes finir de se branler sans nous.

 

 

Par Bloody - Publié dans : textes... - Communauté : Maitre Gone
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